AU PAYS DES STROUMPHS !!!

 

 

 

 

            8 èm édition de notre traditionnelle sortie MYCOLOGIQUE avec la particularité de se dérouler sans…MYCOLOGUES !!!

            Ben oui, commence à vieillir les pépères et ils se sont tout simplement trompés dans les dates donc résultats un cumul avec le club des « déambulateurs » comprenez une sortie en bus du club de vrais connaisseurs du monde des champignons.

            Mais qu’importe, même si la gouaille de nos deux compères Kiki et Kiko et la compétence de notre cher chef indien nous ont manqués, pour paraphraser Jacko, pilier du club, le thème importe peu pourvu que l’on se retrouve entre passionnés de la vie au cœur des forêts aux couleurs chamarrées dans une ambiance très CARPE DIEM.

            D’ailleurs c’est plus de trente cinq personnes au total  soit 17 motos qui se sont retrouvés en plein Morvan pour un week-end placé sous le signe du ciel bleu et d’un soleil resplendissant.

 

 

            Départ à 9 heures précises, si, si, ils ont réussis, Seb ouvre avec maestria et Jean Marc suit comme un chef avec son trike sans parler de notre ami Chantal, véritable poisson pilote toujours avec son petit chef Raoul.

            Le Mont St Vincent est passé avec bonheur et même avec une belle allure pour Michel Jailloux et moi-même qui, profitant de l’éloignement soudain du groupe… entreprenons la poursuite comme au bon vieux temps du col du Berthiand avec notre ami et regretté Paulo, souvenirs, souvenirs !!!

            Au vieux Jambon, lieu de connaissance de l’ensemble du groupe, Coco, patronne tout sourire nous accueille à bras ouverts et comme d’ habitude le café sera top et les tuiles maison d’une qualité irréprochable et tout ça offert par le club (très, très, très généreusement)

Mais l’appel de la forêt nous gagne, nous remontons sur nos meules après avoir salué nos amis du Brionnais Blandine, Laure et Olivier qui nous ont rejoint et Michel qui repart vers sa dulcinée.

 

 

            Arrivée sans encombre en haut du Mont Beuvray, enfin au gîte pour casser une croûte avant de disposer de nos chambres et de partir vers le fameux étang de la Goulette.

 

 

            Là, chacun s’équipe et la chasse est ouverte, tout le monde à Charnay nous avait prévenu, «  Fais trop sec… », « Trouverez rien… », « Pas une bonne saison... », «  La faute à Sarko… » Et bien que nenni, la trentaine de passionnés a fait du bon boulot et pas moins de 5 paniers sont remplis à ras bord qui de chanterelles en tubes qui de pied de moutons et de quelques cèpes et même s’il n’y a pas l’opulence des grandes années, notre garniture du plat principal est faite.

 

 

 

            Pendant la cueillette, Pierre et Anita ont rejoins leurs pénates et Ado et Juju sont venus nous prêter main forte et c’est tout ce joli petit monde qui prend la route pour aller prendre une douche…Pardon, pour prendre une bonne bière «  BIEN FRAICHE » au bistrot du village, non mais, faut pas perdre certaines bonnes habitudes !

            L’apéritif s’effectuera quand à lui en même temps que la préparation de nos champignons et tout le monde veut mettre la main à la pâte même les tous petits.

 

 

            Et oui, comme d’habitude au Carpe Diem, il y a des familles dans la famille et c’est super, Maruis, Lorette et Hugo s’en donne à cœur joie « surveillé » par un Raoul qui, il n’y a pas si longtemps faisait partie lui aussi des petits, le temps passe, passe, passe et on comprend nos courbatures.

            Comme l’on s’attarde qui sur les Pouilly Fuissé, qui sur le Tulemore (surtout Marco !) ou encore sur le vin d’orange de Phil (si quelqu'un le trouve, qu’il nous fasse signe…) Les cuisinières que nous connaissons bien nous proposent un deal sympa.

 

 

             Autonomie complète de notre groupe et gestion des envois si l’on veut, une excellente idée et après nous avoir expliqué le B.A.BA, nous nous retrouvons aux fourneaux notamment pour la cuisson des princes des forêts.

            Nathalie, Olivier, Blandine et Laure sont aux commandes aidés de temps à autre par une bonne partie de la troupe et d’Ado qui, comme d’habitude ne peut s’empêcher de donner la main.

 

 

 

            Le repas est succulent notamment la viande braisée et ses lentilles qui, associée aux chanterelles en tubes laisseront des souvenirs à l’ensemble de la troupe du moins à leur entourage…le lendemain. Comprenne qui pourra…

            Bien évidemment chacun a amené ses crus préférés et les parties de rigolades se succèdent de même que les histoires de plus où moins  bon goût où les discussions du type «  J’te jure que si tu décèlère avnt le virage, que tu ré accélère avant la courbe, sauf s’il y a des gravillons que à ce momentlàbentudoisrétrogradermêmesitupenses…Et dis j’te vois, tum’égoutte pas vraiment ? » BREF ! C’est fatigué que nous entreprenons les traditionnelles parties de cartes avec des gars qui «  prennnnnne des risques ! » comme notre pote Serge, un Juju qui cherche à comprendre le jeu et ma pomme qui coupe sur son partenaire de belle manière…De petits moments pour l’humanité, de grands pour la convivialité, NOUS on a choisi !!!

            Le lendemain, ça baille dur et la monté au Mont Folin ardue mais les virages et courbes morvandelles sont cependant avalés avec délice et seulement un tout petit groupe s’encanaillera dans la forêt les autres préférant une sieste de 10 H30 ??? Ou une envolée sur les belles routes si tentantes afin de rejoindre Château Chinon pour faire les courses et prendre de l’essence

            Je suis bien placé pour admirer le paysage enchanteur et la dextérité de mes compagnons de route puisque j’ai le privilège d’être le passager de Marco le sage sur sa Deauville qui a retrouvé toute sa superbe après son accrochage Irlandais.

            Juju quand a lui fait le fier sur ma dernière conquête à savoir L’Hayabusa 1300, il aura même droit à une prise de photos par un groupe de motards du 78, l’est pas peu fier le junior.

D’un commun accord nous décidons de gagner les rives du magnifique Lac des Settons afin de nous restaurer et Charly et Monique nous rejoignent.

 

 

            Là, les palabres continuent bon train, les siestes ( encore, je sais,  mais la nuit a été courte) s’organisent et nous reprenons le chemin du retour en passant par Autun, Couches, Cluny via Buxy, la campagne est splendide et le soleil est toujours notre allié, le GRAND PIED !

            A l’approche de Mâcon, le groupe s’éparpille et les coups de klaxon saluent les départs échelonnés, nous nous retrouverons une petite quinzaine pour prendre l’apéro dans mon          « Home sweet home. »

 

            Voilà, encore une virée de terminée, toujours avec ce formidable ESPRIT CARPE DIEM retrouvé depuis deux ans et amplifié après les épreuves, du fond du cœur, un GRAND merci à tous les participants, l’époque est dure pour tout le monde et des partages d’instants présents comme lors de ce week-end valent toutes les promesses politiques où pas, eux, sont bien présents, ne changez pas et…Promis, on reviendra !

 

 

El presidente, Gé