Le Bélier vous salue   HIVERNALE
   Le Bélier vous salue

"J'OUBLIE TOUT"

 

 

photo _depart_draguignan

 

            Prenez une bande de « doux dingues » venue de la Bourgogne du sud, une bande de personnages tout droit sortis d’une bonne BD ou d’un film d’Audiard, un temps exécrable et l’ENVIE.

L’envie de partager des instants forts, des moments mémorables malgré leur futilité apparente et bien vous êtes au CARPE DIEM MOTO CLUB de Charnay-les-Mâcon et je vais vous conter les péripéties de notre huitième hivernale en terre méridionale.

 

munition_2                    munition_1

 

13, si, si, ils étaient 13 au départ, enfin, un peu plus puisque gentes dames et belles damoiselles du club avaient fait le déplacement pour qui, apporter quelques douceurs (merci à la ch’tite Aurélie), qui, assurer la santé des séducteurs du groupe en fournissant de ci de là quelques préservatifs.

 

capotes_bugnes

 

C’est sous une pluie battante que nous prenons la route, ma pomme en ouvreur et mon « frérot de cœur » Serge en serre file, l’ensemble du groupe assurait et même notre ami César juché sur son custom, après avoir vraiment hésité à venir, prenait du plaisir à rouler avec ses potes malgré le déluge qui nous poursuivit jusqu’à Orange.

Enfin, la route devint sèche et le soleil fit une timide apparition si bien que nous décidons d’un commun accord de quitter l’autoroute à Aix en Provence afin de profiter de la beauté des paysages et des routes viroleuses.

 

Après que Dom Ducat, David et Seb se soit quelque peu «  lâchés » dans les lacets et « S » des gorges qui nous menaient à bon port, nous sommes enfin arrivés à CHATEAUDOUBLE, lieu de la concentration.

L’accueil fut sympathique comme d’habitude même si les anciens ne ressentirent pas l’entrain des grandes années et si quelques piliers du BELIERS MOTARD CLUB, association organisatrice, manquaient à l’appel.

Qu’importe, le campement fut monté dare-dare et les premières bières commencèrent à étancher les soifs et aviver les esprits, très vite, les boissons « maison » sortirent des sacs et la « BOURGOGNE » se fit entendre de belle manière.

 

le campement

 

Le président du moto club local du d’ailleurs nous appeler à plusieurs reprises pour que nous consentions à venir déguster un repas chaud bienvenu par ces températures hivernales.

Porto,Whisky...Blanc, rouge, rosé…Poire, mirabelle, cherry...N’en jetez plus la cour était pleine et la piste de danse improvisée s’ouvrit à nous au son d’un rythm’n blues excellent joué par un groupe dont j’ ai très vite oublié le nom mais qui pourrait, à loisir, concurrencer MEMPHIS sans l’ ombre d’un problème.

« Comment faites-vous ? »…La question était posée, « Comment faites vous pour, chaque année, avoir, même avec des adhérents différents, avoir une telle ENERGIE, une telle ENVIE de faire la fête ? »

Une seule réponse tu es au CARPE DIEM MOTO CLUB camarade et l’oubli et le don de soi sont permanents dans notre famille, nous ne faisons JAMAIS les choses à moitié.

 

buvette_2        buvette_1

 

Même lorsque notre Denis, couché sur son lit d’hôpital, n’est pas là pour agrémenter la soirée d’un strip tease totalement maîtrisé à force de répétitions lors de nos bringues et bien nous découvrons un SEB, en transe, qui nous exhibe un superbe tatouage « fessier » qui comble les quelques nanas présentes et mettent le feu à la foule.

Que dire de notre Jean Michel très « ému » par l’ambiance chaleureuse de la soirée et les élixirs variés qui nous a gratifié d’une chute lui occasionnant quelques plaies aux mains très vite pris en charge par les infirmières locales, Patti et Annie. (l’aurait pas fait exprès le bougre ???)

David, « roi de la soupape », Yaya le «huns » ont mis le feu à la piste avec l’ami Jeannot sous l’œil dubitatif d’un César « Pancho Villa » qui finalement était heureux de participer à cette escapade malgré les éléments déchaînés du matin.

 

yaya_golum        dom        avec_le_belier

 

jeanmi_gege_cesar        david

 

Tient d’ailleurs, le ciel est étoilé, les températures sont négatives et même si le coucher est un peu rude, c’est le signe d’une journée ensoleillée le lendemain et les derniers survivants qui se couchent aux alentours de «  19 H 30 » (après le suppo et la camomille …) s’endorment rapidement malgré les bavards invétérés autour des feux de camps.

GAGNE ! Le ciel est azur, le soleil brille, seul Gollum a envie de participer à la balade prévue, les anciens l’ayant déjà fait et Seb nous conviant à partager un casse croûte d’anthologie avec ses charcuteries maison et un vin biologique excellent.

 

pique_nique          le_groupe_a_draguignan

 

Là encore, les autochtones se joignent à nous stupéfaits par notre entrain, nous concertons de belle manière avec quantité de motards des quatre coins de France et seul l’appel du président du Bélier motard club qui nous convie à venir retirer la coupe du «  moto club venu du point le plus éloigné » nous enlève pour un temps à nos palabres.

 

Les représentants de MOTO MAGAZINE sont là, ceux de MOTO JOURNAL aussi, ils connaissent le CARPE DIEM de « réputation » grâce au JOURNAL DES MOTARDS qui relate nos aventures estivales depuis 4 ans déjà.

Nous aurons très bientôt un article concernant notre chère association dans ces journaux à grand tirage ce qui représente une certaine consécration pour nous même si l’essentiel est ailleurs.

 

Déjeuner pris, nous saluons nos hôtes et reprenons la route du retour en 2 groupes distincts, les chanceux pouvant se permettre de séjourner une journée de plus dans le sud et de ce fait partant s’encanailler sur les régionales et nous autres, pauvres travailleurs du lundi, reprenant le grand ruban d’asphalte. 110 Kilomètres/heure c’est la vitesse du vent annoncé le soir même aux infos, «  NOUS », on a très vite compris et…Souffert. Bourrasques qui déportent, coup de vent latéral qui transforme ta bécane en un fétu de paille, voitures qui te frôlent alors que tu contrôles à peine ton véhicule…Fatigue d’une nuit « Calme »…Serge, Dom et ma pomme décidons de quitter l’autoroute, Seb et David persévèrent, César et Jean Mi font de même en réduisant considérablement leur vitesse…Chacun choisit en fonction de sa forme, de son aptitude à affronter les éléments en toute sérénité, bref, la voix de la raison est le mot d’ordre et nous rentrons tous à bon port.

 

Après le bain, la douche chaude où le feu de cheminée, nous retrouvons nos pénates avec cette légère mélancolie des fins de sorties, c’est sûr malgré les aléas du temps, malgré la fatigue, malgré l’apparence « stupide » de ce périple, on nous y reprendra !

La démesure, le sens de l’absurde, le besoin de sortir des sentiers battus, de ces voies que l’on voudrait tracées pour nous, c’est le CARPE DIEM et je dédie cette balade en Provence à mon ami Denis qui nous a bien manqué et que l’ensemble du BELIER MOTARD CLUB embrasse de tout cœur.

 

El presidente, Gé

 

 

Et pendant ce temps là....

PICT0012

Les filles vivaient leur sortie Draguignan au Hammam de Mâcon.

PICT0010                   PICT0012

Cela commença par un grand « yes » Je ne veux pas dire s’il était pour les hommes qui étaient loin ou bien pour ce pur moment de douceur qui nous attendait.

 

Et voila, nous y sommes, retrouvons l’odeur de l’Argan, les vapeurs chaudes et relaxantes du Maghreb…

 

Tant de femmes au mètre carré, j’en connais certains qui auraient aimé être là. Après une heure, une petite pâtisserie et un verre de thé à la menthe. Nous étions comme transportées à des kilomètres de Mâcon dans un conte des milles et une nuits pendant que nos hommes étaient sous la pluie et le vent.

Une petite pensée pour eux, seulement une petite !!!

 

100_1383

 

Après le réconfort… le réconfort et en route pour le restaurant « la petite Savoie » (nous savons prendre soin de nous, mais nous n’en sommes pas moins des gourmandes…) N’est ce pas messieurs, vous qui êtes dans le froid, l’alcool et les femmes : chacun sa gourmandise !

 

100_1386                   PICT0023

 

De toute manière, nous avons eu des nouvelles, et ce en photo : un traitre ce cache parmi vous…

 

Nous avons passé une excellente soirée, sage et raisonnable. L’année prochaine, c’est promis les filles nous recommençons…